Résumé
Toute existence est une permanente prise de risque, reflet de nos fragilités physiques et psychologiques. Mais nos sociétés technologiques semblent générer de nouveaux types de risques et des inquiétudes croissantes parmi les populations.
De ce constat est née, dans les années 1980, une sociologie du risque explorant ces zones de fractures de confiance et de fragilité. Une autre approche sociologique est venue l’enrichir en s’intéressant aux conduites à risques individuelles et à leurs significations.
En s’appuyant sur l’analyse de nombreux exemples concrets, cet ouvrage dresse un panorama des recherches menées et des savoirs constitués ces dernières années autour de la notion de risque, qui est désormais une question sociale autant que politique, économique, juridique ou encore éthique.
À lire également en Que sais-je ?...
Santé et environnement, William Dab
Le principe de précaution, François Ewald, Christian Gollier et Nicolas de Sadeleer
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre I – L’individu précaire : risque et quotidien
I. L’existence précaire
II. Le risque pour l’identité
III. Risque et sécurité au sein du lien social
IV. Individualisation et rupture de confiance
Chapitre II – La construction sociale du risque
I. La relativité du risque
II. La construction sociale du risque
III. Les biais de perception du risque
IV. L’accident comme spectacle
V. L’illusion de contrôle
VI. Le sentiment de sécurité
Chapitre III – Les sociétés du risque
I. Sociétés du risque
II. Catastrophes
III. Enchevêtrement des responsabilités
IV. Acceptabilité des risques
V. Informer
VI. Le principe de responsabilité ou le catastrophisme raisonné
VII. Le principe de précaution
VIII. Critique de la prévention
IX. Prévention du VIH
Chapitre V – Les passions du risque
I. Le risque comme passion
II. La nouvelle aventure comme nouvelle pratique sportive
III. Créer de l’intensité d’être
IV. Goût du risque chez les jeunes générations
V. Les conduites à risque des jeunes.
Bibliographie
Autour de l'auteur
Membre de l’Institut universitaire de France, David Le Breton est professeur à l’université de Strasbourg et membre de l’Institut d’études avancées de Strasbourg (USIAS). Il est notamment l’auteur de Conduites à risque (Puf, « Quadrige », 3e éd. 2013) et de Anthropologie du corps et modernité (Puf, « Quadrige », 7e éd. 2013).