
Résumé
La philosophie cartésienne se décline en un refrain tranquille : « je pense, donc je suis », la méthode, le doute, le triomphe de la raison, Dieu lui-même soumis à la logique de l’entendement et toutes les passions domestiquées. Ce refrain semble même être devenu celui de la France entière : y a-t-il un autre philosophe auquel il soit fait aussi couramment référence ? Mais ce « cartésianisme » est-il encore cartésien ?
À rebours de nos préjugés, Laurence Devillairs nous guide à travers une philosophie inclassable, celle de Descartes, qui revendique le droit de la raison à s’exercer librement mais parle de « philosophie chrétienne » ; qui déclare l’homme capable de connaître l’essence même de Dieu mais en affirme l’irréductible incompréhensibilité ; qui rétablit les droits de l’âme contre toute confusion avec le corporel mais fait de l’homme l’union intime d’un corps et d’un esprit.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction – Le cinquième mousquetaire
Chapitre premier – Comment devenir cartésien
I. L’allégorie de la cave
II. Quelques règles de méthode
III. L’ordre de la méditation
Chapitre II – Je suis, J’existe
I. Une chose qui pense
II. Le Cogito théologique
III. Un homme, un vrai
Chapitre III – Dieu
I. L’idée de Dieu
II. La connaissance de Dieu
III. Dieu comme incompréhensible
Chapitre IV – Le rationalisme cartésien
I. Deus summe verax
II. Vérité et idées innées
Chapitre V – Ma vie, mon œuvre
I. Les passions
II. La liberté
III. La générosité
IV. Descartes « plus dur que Calvin »
Chapitre VI – Descartes savant
I. La révolution cartésienne
II. Docteur Descartes
III. Les vérités de Descartes
Conclusion – Descartes et ses petits-neveux
Bibliographie
Autour de l'auteur
Normalienne, agrégée, docteur et maître de conférences en philosophie, Laurence Devillairs est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Descartes et la connaissance de Dieu (Vrin, 2004), Guérir la vie par la philosophie (Puf, 2017) et Un bonheur sans mesure (Albin Michel, 2017).