Résumé
L’expression « droits sociaux » évolue dans une situation paradoxale. Si elle fait florès en politique et devient de plus en plus usitée en sciences sociales, elle est accueillie avec une certaine circonspection chez les juristes : les droits sociaux restent perçus, avant tout, comme des droits programmatiques, particuliers, contingents, se résumant à des prestations matérielles de l’État. Or, force est de constater que depuis quelques décennies, au plan international, européen et même français, l’étendue juridique de ces droits n’a pas cessé d’évoluer.
Du droit de grève au « DALO », cet ouvrage analyse la pertinence de la catégorie « droits sociaux », en étudiant sa portée théorique, son histoire et ses développements actuels en droit positif.
À lire également
L'État-providence, François-Xavier Merrien
Le droit du travail, Alain Supiot
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier. — L’idée de droits sociaux
I. La contestation des droits sociaux
II. Les fondements des droits sociaux
III. L'exigibilité des droits sociaux
Chapitre II. — L’évolution des droits sociaux
I. Droits de l’homme et droits sociaux
II. Les droits des travailleurs
III. Droits sociaux et État-providence
Chapitre III. — Les droits sociaux en France
I. Le Préambule de 1946
II. La reconnaissance constitutionnelle
III. Les évolutions législatives
Chapitre IV. — Les droits sociaux par-delà l’État
I. La formation d’un droit international
II. Les tendances du droit européen
III. Les apports du droit étranger
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Carlos Miguel Herrera est professeur de droit public à l’Université de Cergy-Pontoise où il dirige le Centre de philosophie juridique et politique.