Résumé
Au lendemain de la Grande Guerre, la société fut saisie d’un formidable élan culturel, foisonnement de modernité et d’aspirations progressistes : les Années folles. Un nom d’époque (ou « chrononyme ») qui charrie un imaginaire joyeux, teinté d’audace et d’exubérance, oscillant entre avant-gardes artistiques et culture de masse.
Faut-il pour autant y voir une ère révolutionnaire ? Ce serait ignorer les fortes résistances qui s’opposèrent à ce mouvement, dans une époque ambiguë marquée par un regain de conservatisme et sur laquelle plane l’ombre des crises des années 1930.
Myriam Juan propose d’explorer, avec nuances, une décennie à toute allure et de se replonger, cent ans après, dans le monde de Gatsby, Joséphine Baker, Foujita et Rudolph Valentino…
Caractéristiques
Sommaire
Introduction – Réflexion autour d’un chrononyme
Chapitre premier – Une forte identité visuelle et sonore
I. Une nouvelle silhouette
II. Le Jazz Age
III. Le triomphe de l’Art déco
Chapitre II – Les vecteurs de la modernité
I. La prospérité et la réinvention du quotidien
II. Une décennie à toute allure
III. La puissance des médias de masse
Chapitre III – L’audace des avant-gardes
I. De Dada au surréalisme
II. Nouvelles bohèmes
III. Sur scène et à l’écran
Chapitre IV – Divertissements de masse
I. La civilisation du cinéma
II. Music-hall et cabaret : entre légèreté et transgression
III. Sport : spectacles et pratiques
Chapitre V – Une ère progressiste et émancipatrice ?
I. Des femmes en quête d’autonomie et d’égalité
II. Des minorités plus visibles mais toujours discriminées
III. Ordre et désordre : du réformisme au conservatisme
Conclusion – Retour au chrononyme
Bibliographie
Autour de l'auteur
Historienne, Myriam Juan est maîtresse de conférences au département des arts du spectacle de l’université de Caen-Normandie. Ses recherches portent sur l’histoire culturelle du cinéma, la célébrité et les imaginaires sociaux dans la première moitié du XXe siècle.