Résumé
Quelles consciences ont ou devraient avoir scientifiques et citoyens, des fondements et des méthodes légitimant les « connaissances valables » que les uns et les autres produisent, interprètent et transforment en permanence ? Peut-on continuer à « faire comme si » existait dans l’empyrée des académies quelque gardien discret qui veille sur la qualité scientifique des connaissances, en se référant à une certaine sagesse que l’on pourrait dès lors ignorer ?
Depuis près d’un demi-siècle, l’approche constructiviste de l’épistémologie a permis des réflexions et des explorations qui ont profondément renouvelé cette discipline et dont cet ouvrage rend compte.
À lire également en Que sais-je ?...
''L’épistémologie'', Hervé Barreau
''Les théories de la connaissances'', Jean-Michel Besnier
Caractéristiques
Sommaire
I – L’étude de la constitution des connaissances valables
II – Statut, méthode et organisation des épistémologies positivistes et réalistes
III – Repères historiques pour l’entendement des épistémologies constructivistes
IV – Les hypothèses fondatrices des épistémologies constructivistes
V – L’organisation du système des sciences reconsidérée
VI – Le contrat social des épistémologies constructivistes
Bibliographie
Autour de l'auteur
Professeur émérite à d’Aix-Marseille Université, Jean-Louis Le Moigne est notamment l’auteur de La modélisation des systèmes complexes (Dunod, 1990) et du Constructivisme (3 tomes, L’Harmattan, 2003).