Résumé
Le service public, en France, a servi de base à la construction d’un État, prenant en charge la satisfaction des besoins collectifs, et a été érigé en instrument privilégié d’intégration sociale. Nulle part ailleurs, cette notion n’a été élevée à la hauteur d’un véritable mythe, d’une de ces images fondatrices sur lesquelles prend appui l’identité collective.
Si cette conception a été fortement ébranlée au cours des dernières années par la dérégulation libérale, le service public n’en est pas devenu pour autant un concept vide.
Cet ouvrage en analyse la teneur, de la simple référence idéologique à sa dimension juridique, et aux effets de tous ordres qu’il produit.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Première partie - La théorie du service public
Chapitre premier - La fondation
I. Le nouveau contexte
II. La doctrine du service public
Chapitre II - L’enracinement
I. La dogmatique juridique
II. La symbolique politique
Chapitre III - L’ébranlement
I. L’effritement du mythe
II. La perte de substance juridique
Seconde partie - Le service public comme institution
Chapitre premier - La délimitation
I. Les freins juridiques
II. L’essor des services publics
III. Le redéploiement
Chapitre II - Le statut
I. La position
II. Le régime
III. Les finalités
Chapitre III - La gestion
I. Les principes d’organisation
II. Les processus d’adaptation
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Jacques Chevallier est professeur émérite de l’université Paris-II – Panthéon-Assas. Il est notamment l’auteur de L’État post-moderne (LGDJ, 5e éd., 2017), L’État de droit (LGDJ, 6e éd., 2017) et Science administrative (Puf, 5e éd., 2013).