Résumé
L’image du philosophe « stoïque », serein et ferme, indifférent à son sort, à la souffrance comme aux plaisirs, représente assez bien le stoïcisme mais ne rend pas compte de la complexité d’une philosophie exempte de fatalisme, qui est à la fois un exercice de méditation et le premier système philosophique conçu comme tel.
De la fondation de cette école par Zénon de Citium au IIIe siècle av. J.-C. jusqu’aux nombreuses résurgences du stoïcisme au fil des siècles, Jean-Baptiste Gourinat présente une reconstitution de la doctrine des fondateurs, en particulier Chrysippe, et explique les transformations qu’elle a subies à Rome (Sénèque, Épictète, Marc Aurèle) et aux Temps modernes, pour en dégager l’essence.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier – Le stoïcisme hellénistique
I. Histoire et évolution de l’école
II. Le système stoïcien sous sa forme classique : Chrysippe
Chapitre II – Le stoïcisme à l’époque romaine
(Ier siècle av. J.-C.-IIIe siècle apr. J.-C.)
I. La décentralisation du stoïcisme au Ier siècle av. J.-C.
II. Continuités et innovations, de Panétius à Sénèque
III. Le renouvellement du stoïcisme : Épictète et Marc Aurèle
Chapitre III – Postérité et actualité du stoïcisme
I. L’héritage stoïcien
II. Le stoïcisme des érudits depuis Juste Lipse
III. Le « néostoïcisme », de la Renaissance au XVIIIe siècle
IV. Ce qui reste du stoïcisme
Chronologie stoïcienne
Bibliographie
Autour de l'auteur
Jean-Baptiste Gourinat est directeur de recherche au CNRS et directeur du centre Léon-Robin, ou centre de recherches sur la pensée antique (Sorbonne Université CNRS). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le stoïcisme et sur l’histoire de la logique et de la dialectique antiques.