Résumé
La science politique n’est pas née avec Platon, Hobbes ou Rousseau, ces monstres sacrés de la philosophie politique. Entendue strictement, elle est une discipline contemporaine, apparue au XXe siècle dans le sillage des grandes sciences sociales. Elle a pour objet « le politique », c’est-à-dire un champ social de contradictions et d’agrégations d’intérêts, régulé par un pouvoir détenteur de la coercition légitime.
Quels sont ses domaines, ses acteurs, ses problématiques et ses écoles ?
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Première partie – Conditions d’affirmation de la science politique
Chapitre I – Les possibilités modernes d’investigation
Stocks de données et outils de travail
Problèmes d’analyse
Chapitre II – Les espaces de développement
La liberté d’expression scientifique
L’ancrage dans les institutions
Deuxième partie – Domaines de la science politique
Chapitre I – L’étude des acteurs
Les dirigeants politiques
L’administration publique
Partis et groupes d’intérêt
Les citoyens : catégories d’analyse et systèmes de classements
Chapitre II – L’étude des processus
La socialisation politique
Les mobilisations collectives
Les processus électoraux
L’exercice du pouvoir politique
Troisième partie – Problématiques et écoles
Chapitre I – Le moment Bourdieu
L’introduction de nouveaux outils théoriques
Un déplacement des questionnements
Une sociologie missionnaire
Chapitre II – Le réalisme au défi du constructivisme
D’un positivisme à l’autre
L’hypothèque constructiviste
Chapitre III – Du systémisme en disgrâce au triomphe de l’interactionnisme
Systémisme et fonctionnalisme
Individualisme méthodologique et système d’action
Développements de l’interactionnisme
Chapitre IV – L’ouverture aux dimensions émotionnelles et symboliques du politique
La psychologie politique ou l’articulation des instances
La préoccupation symbolique
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Philippe Braud est professeur émérite des universités à Sciences Po.