Résumé
Créer juridiquement des inégalités pour favoriser, dans les faits, le progrès de l’égalité : tel est le pari des politiques de discrimination positive.
À l’heure où le principe de non-discrimination s’impose de manière toujours plus exigeante, il peut sembler paradoxal de recourir à cette forme de discrimination « bienveillante ». À quelles conditions est-elle acceptable ? Au nom de quels principes peut-elle se justifier ? Que faut-il en attendre ?
En s’appuyant sur l’analyse des expériences menées à l’étranger comme en France, cet ouvrage offre des pistes pour un débat objectif et informé. Il éclaire la notion de discrimination positive, et fait le point sur les enjeux de société dont elle est porteuse.
À lire également en Que sais-je ?…
La parité, Réjane Sénac-Slawinski
Le multiculturalisme, Patrick Savidan
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
PREMIÈRE PARTIE – QU’EST-CE QUE LA DISCRIMINATION POSITIVE ?
Chapitre I. Une politique de rattrapage entre groupes inégaux
Les bénéficiaires de la discrimination positive
Une « politique raciale » ?
Chapitre II. Une mesure préférentielle
Formes variées de la faveur
Faveur et favoritisme
Chapitre III. Un dispositif (théoriquement) temporaire
Les facteurs de l’institutionnalisation
Les effets de l’institutionnalisation
SECONDE PARTIE – L’EXPÉRIENCE FRANÇAISE
Chapitre I. Les politiques préférentielles en matière d’emploi
Solidarité, insertion, diversité : des politiques hétéroclites
Des politiques en cours de modernisation
Chapitre II. La parité entre les sexes dans la sphère publique
L’égal accès aux « mandats électoraux et fonctions électives »
L’égal accès aux « responsabilités professionnelles et sociales »
Chapitre III. La discrimination positive territoriale
Une politique de rattrapage entre territoires inégaux
Vers un abandon du critère territorial ?
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Ancienne élève de l’École normale supérieure, Gwénaële Calvès est professeur de droit public à l’université de Cergy-Pontoise.