Résumé
En France, il a fallu attendre la loi du 16 octobre 1999 pour que l’expression « guerre d’Algérie » soit officiellement reconnue. De 1954 à 1962, l’euphémisme « opérations de maintien de l’ordre » permettait de ne pas reconnaître le statut de belligérants à ceux que l’État considérait comme des « rebelles », des « terroristes »...
Dans une perspective centrée sur la France, et en partant de la chronologie des faits, Guy Pervillé retrace l’histoire d’une décolonisation douloureuse. Plus de cinquante ans après les accords d’Évian, il interroge nos difficultés à normaliser les rapports franco-algériens.
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos
Chapitre premier – L’Algérie coloniale
Chapitre II – Le nationalisme algérien
Chapitre III – Le compte à rebours (1939-1954)
Chapitre IV – De la révolte à la guerre
Chapitre V – La IVe République en guerre
Chapitre VI – De Gaulle face à la guerre (1958-1959)
Chapitre VII – Le temps de l’autodétermination (16 septembre 1959 – 8 janvier 1961)
Chapitre VIII – Le temps de la négociation (9 janvier 1961 – 18 mars 1962)
Chapitre IX – De la guerre à la paix ?
Bibliographie
Autour de l'auteur
Professeur émérite de l’université de Toulouse-Le Mirail, Guy Pervillé est spécialiste de la colonisation et décolonisation de l’Empire colonial français. Il est notamment l’auteur d’un Atlas de la guerre d’Algérie. De la conquête à l’indépendance (Autrement, 2003), de Les Accords d’Évian (1962). Succès ou échecs de la réconciliation franco-algérienne (1954-2012) (A. Colin, 2012) et de l’Histoire iconoclaste de la guerre d’Algérie et de sa mémoire (Vendémiaire, 2018).