Résumé
Si les enfants apprennent à parler par simple immersion dans leur langue, il n’en va pas de même pour la maîtrise de l’écrit : lire, écrire, comprendre ou encore rédiger un texte sont autant d’activités qui ne s’acquièrent que par un long apprentissage. Car l’expression à l’écrit demande des savoirs spécifiques : savoir former rapidement et efficacement des signes graphiques complexes à reproduire ; disposer du vocabulaire nécessaire à l’exposition de son message, contrôler son orthographe, formaliser son discours en l’absence de retour immédiat d’un interlocuteur, prévoir l’enchaînement linéaire des idées, etc.
Michel Fayol présente et analyse les principales étapes et difficultés rencontrées lors de l’acquisition du langage écrit. En exposant les résultats d’expériences menées auprès des enfants, il ouvre la voie à un meilleur accompagnement de cet apprentissage si essentiel.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier – Lire, écrire, comprendre et rédiger.
Comment font les adultes ?
I. Lire et comprendre
II. Produire du langage écrit
III. Quelques questions qui subsistent
Chapitre II – L’enfant confronté à l’écrit
I. Les tout-débuts : du dessin aux mots
II. Les lettres et les mots
III. Les écritures inventées
IV. La connaissance des lettres
V. L’écriture des lettres
VI. De la découverte à l’apprentissage de l’écrit
Chapitre III – Apprendre l’écrit
I. Les débuts de l’apprentissage
II. L’apprentissage du lexique orthographique
III. Des mots aux phrases
Chapitre IV – Apprendre à comprendre en lisant et à produire en écrivant
I. Comprendre en lisant
II. Produire en rédigeant
III. Produire et comprendre
Conclusion
Références bibliographiques
Autour de l'auteur
Professeur émérite de l’université Clermont-Auvergne, Michel Fayol est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’apprentissage, l’utilisation de la langue écrite et de la numération, notamment dans la collection « Apprendre » aux Puf. Il est également l’auteur, en « Que sais-je ? », de L’Acquisition du nombre (n° 3941) et, en collaboration avec Jean-Pierre Jaffré, de L’Orthographe (n° 4002).