Résumé
Confrontés aux questions environnementales, les pays industrialisés ont dû repenser l’action publique pour tenter d’y répondre : que faire au niveau national quand la plupart des enjeux écologiques sont autant régionaux que planétaires ? Comment prendre des décisions valides dans un contexte de forte incertitude, quand les informations manquent et que les expertises sont souvent partielles, voire contradictoires ? Comment intégrer à l’action publique des acteurs de la société civile (des acteurs économiques, des ONG et de plus en plus des citoyens) fortement mobilisés sur ces sujets, mais aux intérêts divergents ?
En analysant les politiques publiques de l’environnement menées aujourd’hui, Pierre Lascoumes montre qu’elles transforment peu à peu la manière d’agir en politique. Il pointe aussi les faiblesses de ces nouvelles régulations, depuis leur conception et jusqu’à leur application, au regard des enjeux écologiques si pressants de notre époque.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
I. Action publique et environnement : des influences réciproques
II. Définitions de l’environnement
Chapitre premier - L’environnement, une nouvelle mission pour l’État
I. La politique des risques naturels et technologiques (XVIIIe-XXIe siècle) : un cas exemplaire
II. De l’environnement à l’écologie politique
III. Des principes pour l’action environnementale
Chapitre II - Acteurs et institutions de l’environnement
I. Les associations : de la proximité à la puissance collective
II. Les institutions publiques : la force des faibles
III. Les entreprises : de la résistance à l’économie verte
IV. Les écologistes : un poids politique en dents de scie
Chapitre III - L’action publique environnementale
I. Construire les problèmes environnementaux
II. Décision
III. Mise en œuvre
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Pierre Lascoumes est directeur de recherche CNRS émérite du Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po. Il est notamment l’auteur de Une démocratie corruptible, arrangements, favoritisme et conflits d’intérêts (Seuil, « La République des idées », 2011).