La Cour pénale Internationale (CPI) vient de rendre son verdict : l'ancien Président ivoirien, Laurent Gbagbo, et l'ex-chef des Jeunes Patriotes, Charles Blé Goudé, sont acquittés. Les deux hommes étaient poursuivis pour crimes contre l’humanité après les violences postélectorales de 2010 et 2011. Au-delà de la seule Côte d'Ivoire, où la donne politique pourrait être bouleversée, la question de l'utilité même de la CPI est posée. Tentons d'y voir clair avec la chercheuse Raphaëlle Nollez-Goldbach...
Raphaëlle Nollez-Goldbach est chargée de recherche au CNRS et directrice des études « Droit et administration publique » à l’École normale supérieure.
Sa bibliographie

La justice pénale occupe une place centrale dans les relations internationales. La création récente de la Cour pénale internationale (CPI) et son entrée en fonction en 2002 ont marqué une étape...
Ses actualités
Une plainte a été déposée, le 2 octobre, devant la Cour pénale internationale (CPI). Le plaignant, le dirigeant indépendantiste polynésien Oscar Temaru, accuse la France de crimes contre l'humanité en raison des essais nucléaires expérimentés en Polynésie française trois décennies durant. Mais cette plainte a-t-elle des chances d'aboutir ?
En quelques semaines, la Cour Internationale de Justice a statué sur des affaires opposant les États-Unis à l’Iran, le Qatar à ses voisins, la Bolivie au Chili. La justice se substituerait-t-elle à la diplomatie ?
Raphaëlle NOLLEZ-GOLDBACH était au micro d' Hervé Gardette dans l'émission Du grain à moudre sur France Culture.