Du droit pénal à la politique criminelle (élargie à d’autres formes de contrôle social telles que sanctions civiles et administratives, mesures de police, mesures éducatives et médico-sociales, ou procédures de médiation), mes travaux se sont progressivement orientés vers l’étude des phénomènes liés à l’internationalisation du droit, à l’échelle régionale (Europe), puis mondiale. Depuis ma nomination au Collège de France, mes travaux s’inscrivent dans un programme d’enseignement et de recherche qui combine, comme l’indique l’intitulé de la chaire, les études comparatives et l’analyse des instruments du droit international dans une perspective interdisciplinaire favorisée par l’organisation de séminaires communs à plusieurs chaires. Partant d’une analyse critique, placée au confluent de la globalisation économique et de l’universalisme des droits de l’homme (Le relatif et l’universel, cours 2003 et 2004), j’ai ensuite traité la question du formalisme juridique (Le pluralisme ordonné, cours 2005), puis analysé le rôle des différents acteurs de la mondialisation (La refondation des pouvoirs, 2006). J’aborde à présent la question des valeurs (Vers une communauté de valeurs ?) en commençant par Les interdits fondateurs (cours 2007), pour étudier ensuite les droits fondamentaux (cours 2008).
Sa bibliographie

« Les crimes contre l’humanité trans-cendent l’individu puisqu’en attaquant l’homme, est visée, est niée, l’Humanité. C’est l’identité de la victime, l’Humanité, qui marque la spécificité du crime...