Laurent Neyret est agrégé de droit privé, actuellement Professeur à l’Université d’Artois, après avoir enseigné à l’Université de Versailles Saint-Quentin pendant cinq ans où il a dirigé un Master 2 en droit de la santé et initié la création de la première Clinique du droit de l’environnement en France.Ses recherches concernent les grands défis du droit du XXIe siècle, à savoir la responsabilité environnementale, la responsabilité médicale et le droit de la bioéthique, dans leur dimension tant nationale qu’internationale, à propos desquels il publie régulièrement ouvrages et articles.S’agissant de la responsabilité environnementale, Laurent Neyret défend la réparation du préjudice écologique (Atteintes au vivant et responsabilité civile, LGDJ, 2006), il propose la création d’un crime d’Ecocide pour les agissements volontaires à l’origine de graves dommages à l’environnement et il codirige au sein de l’École de droit de Sciencespo un groupe de travail à l’origine d’une Nomenclature du dommage environnemental (LGDJ, 2012, à paraître).S’agissant de la responsabilité médicale, Laurent Neyret siège comme personnalité qualifiée au sein de la Commission d’indemnisation des accidents médicaux d’Ile de France.Sa thèse consacrée aux Atteintes au vivant et à la responsabilité civile (LGDJ, 2006) s’est vue honorée de plusieurs prix dont le Prix Maisondieu de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, le Premier prix de la Société française de droit de l’environnement et le Prix du Centre Droit et Santé de la faculté de droit de Montpellier.
Sa bibliographie

« Les crimes contre l’humanité trans-cendent l’individu puisqu’en attaquant l’homme, est visée, est niée, l’Humanité. C’est l’identité de la victime, l’Humanité, qui marque la spécificité du crime...